mardi 9 juillet 2013

Trail de Samoens - 23 Juin 2013

Trail de Samoens (avec Cyril et Aurélien)

Samedi 22 Juin au soir: récupération des dossards !

Demain matin ce sera la première du Samoens Trail Tour …J’ai choisi le petit parcours, 30 KM et 1800 m D+ (annoncé) sera bien suffisant! Le grand parcours (55 bornes et plus de 4000m D+) serait un peu, “too much” !




Surprise donc à la récupération des dossards, il y a une liste de matos obligatoire qui n’était pas affichée sur le site le jeudi avant la course ! Du coup pas de couverture de survie, ni de sifflet à disposition ! Bon pour le litre d’eau mes 600ml de bidon iront bien mais pour le reste :-(

Va falloir passer les contrôles en mode “furtif” ! On verra demain matin !
Le fameux “t-shirt cadeau” est pas mal! Il rejoindra ses copains dans le placard !

Bon une chose est sûr c'est que le coin est très très chouette !!











Logé chez avec la famille Chatard (merci à eux soit dit au passage), pas d'excès le soir. Une bonne plâtrée de pâte, une bonne grosse nuit de sommeil et on sera “ok” pour la course !


Levé donc 7h, pour un petit déjeuner suffisant (suffisant pour conséquent pour la course mais pas trop pour avoir le bide en vrac) !


Le départ se sera pour 8h30. Avec les frères Chatard nous avons donc deux couvertures de survies pour 3 et pas de sifflets. Croisons les doigts pour qu’ils ne vérifient pas les sacs.

Décollage à “l’arrache” à 8h10 et direction le départ.

1ére édition oblige, l’organisation de la course, voulant faire les choses bien, à mis en place un point de check up pour le matos obligatoire. Ça va être la merde !


Cyril pique un sprint pour aller chercher les couvertures laissées dans la bagnole.

Pendant ce temps j’en profite pour passer les vérifs avec le matos d’un autre coureur déjà dans le sas de départ (une connaissance du frère de Cyril, un local)!

Cyril revient de la bagnole 5 minutes avant le départ ! Du coup plus de vérif’, le sas est en libre accès. Au moins il se sera échauffé.


Départ 8h30 tapante et c’est partis pour 30 bornes (annoncés) !


Départ dans le peloton ! Je laisse les frères Chatard prendre leur envol, leur rythme sera trop soutenu pour moi !


Les 5 premiers kilométres montent tranquillement dans les sapins. Il ne fait pas beau et on a presque l’impression de courir en fin de soirée. Les lunettes de soleil seront bien de trop !


Je m’échauffe tranquillement en essayant de pas perdre trop de temps malgré tout.

Un petit morceau de descente sur une petite route permet de finir la chauffe des mollets.
Et première grosse montée, bien sèche. Marche rapide oblige, les cuissots sont bien chaud. Je relancerais dans la descente qui suit.
L’objectif, c’est de ne pas trop se crever, la montée suivante sera très trèèèèès longue !

Bon impossible de relancer dans la descente, chemin très technique, grosse pierres à enjamber ou trop glissantes pour permettre d’envoyer un peu sans risque! La pose du pied est aléatoire et pour préserver les cuisses, je préfère descendre en mode funambule, et de pas m’en coller une de suite, après tout c’est que le 8éme km.


Avant d’attaquer le gros morceau du dénivellé, je mange une pâte de fruit salvatrice qui redonne un peu de jus et je fais un arrêt au premier ravito liquide (un verre de coca et un verre d’eau pétillante).... J’ai aussi vidé mon bidon de 600 ml. Un mélange eau et jus de fruit multi-vitaminé me parait pas mal ! On est au KM 11.


Je me lance donc dans le gros du dénivelé.


Et là, ben je me rends compte que j’ai pas les cuissots adéquat ce matin ! La montée est longue et pentue. Le chemin est très bon (sentier de randonnée, nous croisons d’ailleurs pas mal de marcheurs) mais impossible de courir! Je relance sur les portions assez plates, mais les cuisses ne suivent pas. Re-pâte de fruit ! Je bois souvent, c’est nécessaire, car malgré l’absence de soleil (on commence à rentrer dans un épais brouillard) et la température assez sympa pour la course, je sue à grosse goutte ;-)


J’arrive au sommet et j’attaque une descente correct ! Je relance avec précaution, le corps à bien commencé à souffrir et on arrive à peine au 16ème KM. Je commence même à avoir froid. J’hésite à enfiler mon coupe vent du coup. J’ai la flemme.


Gros arrêt au ravito “solide” au km 16 ou je me permet 5 minutes de récupération. Je crois que je ne suis pas à quelques minutes prêt. TUC & gruyére, un verre de coca, et recharge de mon bidon qui est encore vide. Plein de bénévole aux petits soins, bonne ambiance, ils sont forts aussi à Samoens. La descente se finit tranquille, sur un bon chemin bien roulant.


J’attaque la derrière grosse monté et les cuissots rendent l’âme, et c’est 10 km trop tôt :-(

La fin de course va être laborieuse ! On cours dans un épais brouillard, on y voit pas à 15 mètres. Ambiance bien montagne ! Je compte les gouttes de transpiration qui tombe de la visière de ma casquette pour pas penser à mes cuisses agonisantes :)

J’arrive enfin au sommet. Petit arrêt. J’ai perdu deux cuissots dans l’affaire.

Pâte de fruit, eau, air ;-)

Le bénévoles présent nous indiquent qu’il faut couper droit dans le champs (dré den’l pentu !!) et de se méfier des vaches, et là, c’est le drame !! Non pas à cause des vaches. Au lieu de tirer droit droit, on a du tirer droit un peu à droite.


On est 6 et on est perdu. Impossible de trouver une balise, ou même un chemin. C’est plein de traces de vaches et on y voit pas à 10 mètres. Bref la loose. Aprés une rapide concertation on décide de tirer encore un peu tout droit dans la pente. Mais c’est toujours pas mieux!



On cherche un peu à droite, mais on a quand même le sentiment que c’est vers la gauche qu’il faut aller. Aprés 15 minutes de recherche dans le brouillard on essaye les téléphones (sur la liste de matos conseillé ;-) ), mais pas de réseau. On est rejoint par 3 autres coureurs et on tire encore un peu plus à gauche, et là, coup de chance, on tombe sur un chalet et une balise. Ho bonheur, y’a même un chemin.


Bref, après 25 minutes de perdu on reprend la course (tant bien que mal pour mes cuissots).


La grosse descente se fait sur un chemin presque carrossable donc normalement, on peut envoyer et gratter des précieuses minutes. Ça descend tranquille mais impossible de tout lâcher pour gagner un peu de temps !

Il y a même certains passages ou je suis obligé de marcher ! Bref, la minette qui courait devant moi finit par me distancer !

Après 5 km de descente, j’arrive au dernier ravito ! Un peu de liquide (1 coca et un verre d’eau) et deux TUCs et je repars, bidon rechargé. Il reste à peu près 6 ou 7 km.


La dernière bosse me parait interminable. Les cuisses sont à l’agonie.

Obligé de m'arrêter sur certaines portions pour que mes jambes reprennent leur souffle. Enfin le sommet km 28. J’attaque donc la dernière descente et la dernière ligne droite avant l’arrivée.
Comme pour le départ et la première montée, je me retrouve sur un beau sentier de forêt tout molletonneux très agréable à courir, si seulement je pouvais retrouver mes cuisses.

Une petite rivière à traverser, enfin petite, genre 5 métres quoi.

Pas de cailloux qui dépasse, pas envie de faire des cabrioles pour garder les pieds au sec, envie d’arriver et vite. Du coup mode sanglier a travers la rivière les deux pieds dans l’eau ! Au moins plus de boue sur les godasses ^^

La fin de la descente arrive dans le village mais il reste encore au moins deux bornes de bitume. Le départ est 30 km derrière moi (ou deux km devant suivant le point de vue selon lequel on analyse le bordel :)


Je crois que j’ai jamais mis autant de temps pour courir 2 km sur route plate! 15 minutes pour deux malheureux km :(


Je finis avec un mec dans le même état physique que moi, ce qui en soit, est assez rassurant !!!


Gros ravito une fois l’arche passée, boire, manger, très primitif tout ça. Et surtout poser son cul quelque part pour laisser les jambes respirer !


Belle course, bien dure ! 5h48 au final alors que mon objectif était de moins de 5 h.


Bref, va falloir peaufiner l'entraînement et refaire des cuissots digne de ce nom !!



L’an prochain, la même mais en 4h30 comme Cyril, ou même en 3h40 comme son frérot qui finit malgré tout 10 éme cette année :( ??


A voir !!


En tout cas, y'a encore du boulot côté entrainement !

On va peaufiner tout ça !

Côté Garmin Fenix, ben courir avec est un vrai plaisir. Dans l’effort elle se fait oublier de suite.


Bien paramétrée, la Garmin Fénix se rend bien utile et répond surtout aux questions éternelles que l’on se pose en courant !!

-       A quelle distance se trouve encore le ravito ?
-       Quand est-ce que cette fichue côte va finir ?
-       Mais pourquoi est-ce que je ne vois pas encore l’arche d’arrivée ?

Bref, un très bel outil qui permet de se suivre pendant la course.


A double tranchant aussi quand tu te rends compte que tu as fait QUE 25 km sur les 32 annoncé ^^


Content de mon achat, et je pense que je vais finir par tester le cardio, même si je n’aime pas ça du tout et que je préfère courir au feeling !!


Sur ce...


Seb


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